Les activités mises en place en vue d’aider les élèves en difficultés sont assez limités, souvent à cause du manque de moyens dont dispose l’école.
En ce qui concerne les élèves en difficultés financières, l’école sollicite les appuis de la commune de Niamone à laquelle elle dépend. Elle sollicite également les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) pour les mêmes raisons. Chaque année, un budget est en effet voté par la commune pour l’achat des fournitures scolaires destinés aux élèves nécessiteux. Malheureusement, ce maigre budget ne permet pas de courir les immenses besoins des élèves.
Les fonds servant à alimenter ce budget sont dégagés après expression des besoins par les diverses écoles de la région en fournitures scolaires (cahiers, stylos, ardoises, craies, matériels de géométrie etc.).
Quant à la santé, il faut mentionner que tous les élèves sont inscrits au programme nationale dénommé Couverture maladies universelles (CMU). Ce programme étatique a pour objectif d’assurer à tous les élèves la gratuité dans l’accès aux soins. Mais, à cause du peu de moyens mis à la disposition des dispensaires et de la vétusté du système sanitaire dans le pays, beaucoup d’élèves ne bénéficient pas de soins appropriés. Il n’y a ni ambulance pour les évacuations sanitaires, souvent ni médecins et ni médicaments que les familles achètent dans les pharmacies privées en cas de besoin de leurs pupilles.
Face à ces problèmes, chaque école met en place les solutions qui lui sont propres. À Tobor 2, l’école fait souvent des quêtes dans le village pour assurer les soins des élèves malades. En plus de ces opérations ponctuelles, chaque élève verse une cotisation annuelle de 500 F CFA (environ 1$ Can) pour alimenter un fonds d’urgence-santé. Cette cotisation obligatoire permet de défrayer les couts liés aux frais d’évacuation, d’hospitalisation, à la prise en charge des décès, etc.