Pour la formation générale (école primaire) les élèves, tous sexes confondus, suivent une formation polyvalente composée des matières suivantes : calcul, histoire, géographie, éducation civique et morale, éducation artistique, éducation physiques et sportives, français (orthographe, grammaire, conjugaison, expression orale et expression écrite, etc.).
Une fois arrivés au niveau du secondaire (appelé Collège d’enseignement moyen (CEM) après 6 ans d’études primaires, ils continuent la formation polyvalente avec les mêmes matières et le même curriculum (c’est-à-dire la même pratique éducative) jusqu’en classe de troisième. A la fin de leurs études au CEM qui durent 3 ans, ils passent l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).
Après le BFEM, ils sont orientés en classe de seconde au lycée. Une fois rendus au lycée, ils sont orientés dans les séries (profils) suivantes : L1, L2 ou L’ (langues, littérature, sciences humaines, humanités), S1 ou S2 (sciences) ou G (techniques).
Après la classe terminale (dernière année après 3 ans de lycée), ils passent l’examen de baccalauréat. Les élèves des séries L1, L2 et L’ qui ont réussi cet examen sont orientés dans les universités publiques ou dans les universités privées virtuelles dans les programmes suivants : Histoire-géographie, Anglais, Lettres modernes, Espagnol, Portugais, Sciences juridiques, etc. Ceux qui fréquentaient les séries S1 et S2 s’inscrivent dans les programmes suivants : Maths, Physique chimie, médecine, Sciences de la vie et de la terre (SVT). À la fin de leurs études universitaires (après obtention de la licence ou de la maitrise), ils peuvent faire carrière dans l’’enseignement au secondaire ou au lycée en réussissant leur formation pédagogique à l’École normale supérieure (ENS) comme ils peuvent passer le concours d’entrée a l’École nationale d’administration (ENA). Dans cette école, ils subissent une formation pour devenir fonctionnaires de l’État et travaillent généralement dans le commandement territorial (gouverneurs, inspecteurs des impôts et domaines, greffiers, contrôleurs économiques, diplomates internationaux, etc.).
Il faut mentionner, pur clore ce volet, que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a été créée en2013 pour compenser le manque de places dans les universités publiques qui ne pouvaient pas absorber le flot d’étudiants qui arrivaient à l’université. Très rapidement, l’UVS est devenue la première université publique entièrement numérique en Afrique francophone et la deuxième en termes d’effectifs au Sénégal. Elle dispense aujourd’hui un enseignement en ligne et souffre en ce moment d’un grave déficit en moyens.